Oubliez les licornes, vive les blattes!

- Image from page 6 of "Cockroaches and their control" (1937) Internet Archive book image

Ceci n’est pas un billet d’humeur. Mais un questionnement qui me taraude depuis la publication de la liste des sociétés du Next40. Pourquoi un des principaux critères du choix public reposerait-il sur le montant des levées de fonds privés ? Pourquoi convaincre des investisseurs garantirait-il, au-delà d’un potentiel succès financier, la durabilité et l’équité d’un modèle et une proposition de valeur équilibrée ? Puis des startups m’invitent à des présentations en soulignant leur importance par un « en cours de levée de fonds ». En réalité, l’argument ne me semble pas si pertinent pour juger de la valeur.

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ERP SaaS : un match en 10 points sans vainqueur

Si le mode SaaS pour les ERP a bien résolu certaines problématiques, il en a créé d’autres et transposé d’anciennes. Il ne s’agit pas seulement de se libérer de coûts d’investissement, d’exploitation d’infrastructure ou de gestion de la sécurité. D’autant que tout n’est pas toujours aussi rose là où on s’attend à ce que cela le soit. Il y a des atouts indéniables, mais il y a aussi des zones grises. L’article suivant le montre en 10 points, dont 4 atouts et 6 zones grises.

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Retail, numérique et données personnelles : attention!

AI in retail

La donnée est la devise du retail numérique. La segmentation client, par exemple, qui est un B.A.BA du marke­ting, se trouve révolutionnée par l’analyse décisionnelle sur de grandes masses de données. Dans l’article en ligne du site Disruptordaily.com « what’s the future of AI in retail” plusieurs experts s’expriment sur les promesses de l’intelligence artificielle. En particulier, ils mettent en relief l’enjeu de l’exploitation des données pour le retail dans la relation client.

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Se mettre au vert pour plus de productivité et de sens

Juniper dunes

À l’heure où la canicule fait ressortir différentes études sur l’effet des températures sur la productivité (voir cet article), il est utile de s’interroger sur les promesses autour des bureaux de demain. Car les notions de bureau virtuel de l’employé du futur, ou de flex-office, ou d’activity-based office, ou de bureau dématérialisé restent toujours ancrées dans un environnement bien physique, dans le cadre d’interactions humaines. Certes, les technologies ont modifié les environnements de travail et ce n’est pas fini. Mais l’humain n’est pas subsumé aux technologies. Elles ne devraient pas avoir pour objectif de le modifier pour en faire un rouage d’une mécanique purement productive. Cela n’améliorerait en rien la condition humaine.

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Un monde rempli d’incohérences n’empêche pas de raisonner

contradiction apparente

Connaissances et raisonnements sont liés pour les humains, mais aussi pour les machines. Pour leur donner une forme d’intelligence, il faut relever l’enjeu de représentation des connaissances et de logique de raisonnement. C’est le domaine du «SRR : symbolic representation and Reasoning », un des deux paradigmes, avec le Machine Learning, de l’intelligence artificielle. Certes, faire inférer des nouvelles informations à des machines dans un monde de réutilisation largement ouvert, pose des problèmes d’incohérences. Les évolutions des dernières années ont montré qu’ils n’étaient pas insolubles. Malheureusement, on en est resté plutôt à des systèmes d’Intelligences Artificielles très superficielles. Bien qu’elles sachent faire des corrélations, en liant X et Y, elles ne comprennent pas grand-chose à ce qu’elles lient. On peut faire mieux et apprendre aux machines à raisonner dans un environnement incohérent. Les outils et méthodes sont là.

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Vous modélisez en monde ouvert ou en monde clos?

Même si le mot peine à se démocratiser, les ontologies OWL sortent (un peu) de leur anonymat. Avec la reconnaissance de la nécessité de « SMART data » pour exploiter le potentiel des « Big ». Elles profitent du regain d’intérêt pour les « graphes de connaissance », ou, en bon jargon, « knowledge graph ». Parce qu’elles sont une solution pour représenter les liens entre concepts qui permettent de faire raisonner les machines, dans un monde ouvert.

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Ontologie ! Ontologie ! Est-ce que j’ai une gueule d’ontologie ?

Les modèles utilisés par Semsimo, sont des modèles ontologiques formalisant une conceptualisation de la gouvernance des SI. Ils servent à assurer l’organisation des connaissances, en considérant les activités et l’existant d’une entreprise dans son ensemble, pour permettre d’optimiser au mieux, dans les choix d’évolutions du SI, l’équilibre entre les risques, la consommation des ressources, la création de valeur et l’alignement stratégique. Ils soutiennent donc une aide à la décision multicritère, entre autres pour la gestion des portefeuilles programmes et projets dans une organisation (PPPM). Je pourrais me contenter de dire cela, mais l’approche par ontologies suppose : d’une part, un engagement des parties prenantes dans la modélisation de cette gouvernance du SI, d’autre part, la compréhension du raisonnement utilisé dans cette approche d’aide à la décision multicritère. Du coup, voilà, j’utilise un terme mal compris, ou décrié : ontologie.

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Le virus TFW s’oppose à une transformation numérique à valeur ajoutée

AWA1936

l n’y a pas de transformation numérique sans celle des systèmes de management Les entreprises doivent s’adapter à un monde en constante évolution où le numérique et les technologies de communication changent les écosystèmes. On veut désormais des méthodes qui rendent l’organisation auto-apprenante, agile et capable de s’adapter aux évolutions rapides de son environnement. Malheureusement, de nouveaux principes sont adoptés « sans prévoir de changer rapidement les systèmes de management dans lesquels ils opèrent ». On oublie trop que l’exigence de transformation numérique impose aussi de revoir la logique de gouvernance des organisations.

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Changer de logiciel ne suffit pas …

source Rooners Toy Photography “Evolution”, licence CC BY-NC-ND 2.0

Dans le « Monde ne suffit pas », James Bond fait cette réponse à une femme qui dit avoir été prête à le lui offrir. Pour y faire référence, nous pourrions dire également que changer de logiciel ne suffit pas à … changer le monde. Changer de logiciel pour changer le monde? Changer de méthode! Quelle est l’utilité de changer de logiciel quand vous ne savez pas pour quoi faire? Plus précisément, quand vous n’avez pas défini pour quels bénéfices et pour qui. C’est ce qui peut arriver quand vous n’impliquez pas les parties prenantes pour définir l’objectif du changement, non seulement au début, mais tout au long du projet. Il faut arrêter de chercher des solutions avant d’avoir posé le problème correctement

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Ecrire pour être vu… ou lu?

Il y a vingt ans de cela, j’ai suivi une formation pour les journalistes qui s’appelait « écrire pour être lu ». Qu’en ai-je retenu et est-ce toujours applicable pour les articles en ligne?. La réponse est : oui c’est toujours applicable, mais maintenant, on écrit pour être vu.

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